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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 22:21

    Du 22 au 27 avril 2014  

 

Nous avons quitté la côte argentine pour nous diriger un peu plus dans les terres. Déjà le paysage change rapidement, et pour cause, nous ne sommes désormais plus en Patagonie, le paysage est plus vert, plus humide et plus chaud surtout. D’ailleurs on retrouve des insectes, mouches, moustiques, ect…

Le temps nous est maintenant compté avant le retour en France dans 2 mois environ. Nous voulons faire un bout du Brésil. Nous allons donc rapidement vers le nord de l’Argentine en évitant la capitale, Buenos Aires, que nous ferons au retour puisque c’est de là que notre avion décollera.

Notre première étape est assez étonnante puisque nous atterrissons dans une petite ville de la province de Buenos Aires : Pigüé, fondée par une colonie d’aveyronnais en 1884 !

10 Pigue

Les rues portent des noms tels que Calle Ciudad de Rodez ou Calle Aveyron.

Nous nous y arrêtons donc histoire d’en connaître davantage sur la création de cette ville.

On tourne un peu et trouvons un joli parc faisant aussi camping municipal. C’est gratuit et il y a de quoi se brancher à l’électricité, de l’eau, des wc, des aménagements pour pique-niquer (tables, bbq).

10 Pigue1

Nous passons une excellente nuit, au calme et dans un cadre sympa. Le lendemain, on amène du linge à la lavanderia et allons ensuite visiter le musée de la ville qui se trouve justement dans le parc où nous bivouaquons !

Le 25 octobre 1884, un groupe d’aveyronnais (une cinquantaine) embarquait à bord d’un bateau en direction de l’Argentine. François Issaly, un des fondateurs de cette colonie acheta des parcelles de terrains en pays gaucho et c’est ainsi que la ville fut doucement créée.

10 Pigue2

Après cette visite intéressante, nous retournons à notre campement. Pierre bricole sur le camion  et range les soutes. Nous sommes accostés 2-3 fois par des habitants qui nous souhaitent la bienvenue et nous racontent leur origine aveyronnaise. Même si notre plaque est immatriculée 12, ils ne savent pas forcément que nous venons de l’Aveyron !

En soirée, nous allons à la station service en sortie de ville. On nous a indiqué que le wifi était excellent et qu’il y avait des douches chaudes gratuites. C’est pour nous toujours plus simple, alors on en profite. On fait les démarches de réservation pour le cargo qui ramènera le camping-car en France (merci aux copains voyageurs pour leurs tuyaux : Christine, JM, Fannie, Nico, Barbara, Arcadi).

Après une dernière nuit dans le parc, nous récupérons le linge et nous remettons en route. Une journée de conduite puis arrêt le soir dans un petit village, Rafaël Obligado. On dort sur la place en face d’une école.

Nouvelle journée de route, nous allons vers Rosario, que nous atteignons en début d’après-midi. C’est une grande ville mais agréable à parcourir. On se gare dans le centre, face au Monumento Nacional a la Bandera. Manuel Belgrano qui dessina le drapeau argentin, bleu et blanc, repose dans une crypte sous ce monument. Nous montons tout en haut de l’immense obélisque en pierre, on a une belle vue sur la ville et le rio Parana qui la borde, c’est le second plus grand fleuve d’Amérique du sud après l’Amazone.

11 Rosario

11 Rosario1

Nous allons ensuite marcher dans l’Avenida Cordoba, c’est pleins de magasins modernes. On se rend jusqu’à la maison natale du Che, un immeuble très commun mais qui a abrité un des hommes les plus vénérés du pays.

11 Rosario2

On quitte la ville vers 16h30, longeant le Rio Parana et ses plages, nous regagnons l’autoroute et finissons sur une station service où nous passons la nuit.

Nous allons maintenant vers Santa Fe, on s’y arrête pour le repas et continuons ensuite vers Parana. Les flics nous arrêtent car nous n’avons pas l’autocollant 110 à l’arrière. L’amande est salée mais après de longues négociations, ils nous laissent partir sans rien payer. On s’arrête rapidement acheter le 110 pour ne plus être emmerdés. 

11 Sanra Fe

Le soir, on s’arrête encore sur une station service pour y passer la nuit, nous sommes à Esquina dans la province du Corrientes, la Mésopotamie argentine.

Le lendemain, nous roulons en direction de Mercedes. Il y a beaucoup de marécages, les paysages changent encore, on voit beaucoup d’animaux (chevaux, vaches, renards, nandous… qui pateaugent dans les marécages) mais surtout des oiseaux (hérons, cigognes,…).

12 en route vers Mercedes

12 en route vers Mercedes1

12 en route vers Mercedes2

 

Arrivés à Mercedes, nous allons visiter le mythique sanctuaire du Gauchito Gill.

Au bord de toutes les routes du pays fleurissent des autels de fortune dédiés à des grandes figures du pays. Nous avions visité au début de notre arrivée en Argentine, celui de la Difunta Correa, retrouvée morte dans les montagnes avec son bébé accroché au sein. Nous voici maintenant dans la région de celui de Gil le gaucho, sorte de Robin des bois qui vécut dans la province au XIXè siècle et qui se serait distingué par son esprit d’indépendance, son refus d’obéissance (ce qui lui valut d’être exécuté ici même) et ses pouvoirs surnaturels. Dans tout le pays, on peut voir des sanctuaires à son effigie, reconnaissables par leur couleur rouge.

12 en route vers Mercedes3

Nous sommes donc dans le sanctuaire principal, on hallucine un peu de la chose, un monde pas possible, des fidèles venus prier et déposer des ex-voto. Il y a des objets divers partout, comme le maillot que portait Maradona lors de la coupe du monde 1986. Ahhh, ces argentins !!!

Vers 15h, nous entamons la piste nous menant à Esteros del Ibera, le pantanal version argentine…

map-nord-est-argentin.jpg

 

 

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commentaires

N
"L’amande est salée" normal sauf si ça s'écrit amende et je crois que c'est le cas. Il est temps de rentrer ;-)<br /> Bisous à vous tous.
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